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La Fille d'O

La Fille d’O... C’est qui ?

La fille d’O, c’est la marque de lingerie belge, avant-gardiste et sans compromis à travers laquelle Murielle Scherre libère sa révolution mode depuis 2003.

Depuis le début, la créatrice produit sa lingerie, ses vêtements et ses maillots en Belgique, principalement à partir de matières belges.

La fille d’O est une plateforme où les « femmes » peuvent s’exprimer pleinement, où la honte et le doute n’ont aucune place, où le corps humain est respecté et célébré dans toute sa diversité et où les mannequins sont montrés pour qui elles sont vraiment.

Murielle Scherre s’inspire des personnes intelligentes et curieuses qui l’entourent, des personnes qui croquent la vie à pleines dents.

Toute la magie de La fille d’O se déroule de manière responsable, en commençant par le bureau bien isolé, équipé de meubles de seconde main et de snacks vegan pour l’équipe.

La Fille d'O

Ressources

Ressources

Matières 90 % belges, 100 % certifiées Oeko-Tex

Selon La fille d’O, la décision concernant ce qui entre en contact avec notre peau ne doit jamais être prise à la légère. Voilà pourquoi la marque travaille uniquement avec des fournisseurs certifiés Oeko-Tex (et qui n’utilisent donc pas de colorants ou de revêtements toxiques). En outre, Murielle Scherre aime particulièrement les entreprises locales et familiales. C’est tout d’abord là que de nouvelles matières modernes et surprenantes prennent vie. Ces entreprises ont tendance à se soucier de l’avenir, en plus de leur portefeuille. Enfin, elles rayonnent d’une passion et d’une motivation dont la créatrice aime s’imprégner, et font preuve d’un savoir-faire inestimable, transmis de génération en génération.

Pas moins de 90 % de toutes les matières de La fille d’O sont fabriquées en Belgique (les autres 10 % se composent de coton d’Autriche et de soie de France), dont le polyester est la plus importante pour la marque. Bien que cette matière contienne du pétrole, Murielle Scherre souligne qu’elle n’utilise pas n’importe quel polyester. Au contraire ! La fille d’O opte pour une variété certifiée Oeko-Tex fabriquée par Liebaert, à Deinze, en Belgique, dont la longévité est impressionnante. Alors que le polyester a une durée de vie d’environ six mois, de nombreuses clientes de Scherre portent leurs pièces la fille d’O depuis plus de dix ans. En outre, les avantages en matière d’empreinte carbone liés à l’origine belge du fabricant surpassent de loin les avantages des fibres recyclées fabriquées à l’étranger. Petite échelle, grand impact. Le polyester est également très facile à nettoyer et rapide à sécher. Vous avez donc besoin de moins de détergent et vous pouvez vous passer du sèche-linge.

Design

Design

Des modèles intemporels et recyclables qui limitent le gaspillage de tissu

Tous les modèles de Murielle Scherre témoignent d’un amour profond pour l’être humain et les différences qui nous rendent uniques. Sa lingerie ne présente que le strict minimum, par respect pour la pureté que chaque corps possède selon elle. La fille d’O est synonyme de modèles sans culpabilité, conçus pour durer, qui plaisent autant au fabricant qu’à la personne qui les porte. En utilisant du polyester de qualité, Murielle Scherre prolonge déjà considérablement la durée de vie de ses pièces, mais la créatrice veille également à ce qu’aucun revêtement et aucune colle ne soit utilisé. L’ajustement facile et les bretelles réglables, caractéristiques phares de la marque, anticipent l’usure normale du lycra et veillent à ce que les pièces gardent parfaitement leur tenue.

Murielle Scherre gaspille aussi peu de tissu que possible, notamment grâce à des coutures bien placées. La créatrice laisse même parfois la taille du tissu dicter la longueur d’une certaine pièce ou la largeur des manches. Elle peut ainsi éviter le gaspillage tout en assurant la qualité. La créativité se décline clairement sous toutes sortes de formes.

La fille d’O ne suit pas les tendances, mais crée des looks intemporels qui fonctionnent avec un vaste éventail de styles grâce à la palette de couleurs notamment. Ils conviennent à un grand nombre de clientes et les accompagnent à travers différents stades de leur vie. Les pièces de slow fashion de Murielle Scherre peuvent même être créées sur mesure, par exemple pour les clients qui se rétablissent après une chirurgie mammaire ou autre. Enfin, la créatrice veille à créer des pièces que les gens aiment vraiment, en faisant fi des artifices qui se retrouveront à la décharge.

Production

Production

Production locale, stock limité

C’est principalement au niveau de la production que Murielle Scherre se rend compte de toute la force de l’effet papillon et de la possibilité de déclencher une avalanche en un battement d’ailes. Voilà pourquoi la fondatrice de La fille d’O s’est dès le départ associée à Quality Consult, une petite usine de Kemmel, en Belgique. Voilà tout ce que signifie le commerce équitable pour elle : non pas récolter ça et là des labels, mais collaborer avec ses voisins, avec des couturières dont on connaît le prénom parce qu’on les voit très souvent, et qui reçoivent le même salaire et la même assurance que soi. L’approche locale permet également d’investir dans sa communauté, de changer de vitesse en un clin d’œil et de suivre de près le processus, sans parler des avantages écologiques et des gains d’efficacité qui découlent des courtes lignes de communication. Ces dernières permettent à La fille d’O d’éliminer les redondances au niveau du processus de production et de réduire la pression exercée sur la planète.

Murielle Scherre souhaite que conception, production et consommation aillent de pair. Même si la délocalisation de la production reviendrait 50 fois moins chère, le coût environnemental, logistique et humain serait tout simplement trop élevé. Tout d’abord, l’expertise des couturières belges est sans pareille. Murielle Scherre sait très bien qu’il est impossible de faire concurrence aux labels qui délocalisent leur production vers des pays à faibles salaires. Être une marque équitable, c’est être plus cher, mais elle espère que le consommateur se rendra compte que cette approche permet de créer de l’emploi local et de garder également ce métier en vie.

Enfin, la fille d’O conserve un stock limité de sorte que chaque pièce trouve un propriétaire. Une rupture radicale avec la « règle » absurde selon laquelle une production normale doit s’accompagne de 30 % de surplus.

Vente

Vente

Emballage réutilisable et vente d’échantillons

Lors de l’emballage de ses produits, la fille d’O essaie de fournir des ressources réutilisables telles que des tote bags qui s’avéreront pratiques dans des milliers de situations différentes. Par ailleurs, la fille d’O ne vend pas que des collections classiques : les échantillons confectionnés lors de la création d’un nouveau modèle se retrouvent également sur les étagères ou sur la boutique, plutôt que sur une pile de déchets. Au fil des années, la vente d’échantillons de Murielle Scherre a rendu beaucoup de femmes heureuses.

Consommation

Consommation

Articles multifonctionnels, service de réparation et instructions de lavage

Murielle Scherre crée des pièces qui peuvent se porter d’un nombre infini de manières. Elles sont faciles à assortir et servent à la fois de maintien, de maillot et de lingerie. Garder ses plus beaux sous-vêtements pour les « grandes occasions », ce n’est pas le genre de la maison. Chaque jour est un jour spécial, la marque souhaite que ses clientes portent au maximum ses produits.

Le lycra utilisé par La fille d’O présente déjà une durée de vie impressionnante, mais la marque va plus loin avec son service de réparation. Elle fournit des instructions et des conseils de lavage, et recommande notamment à ses clients d’utiliser un filet de lavage GuppyFriend pour attraper les microplastiques libérés pendant le lavage et éviter qu’ils ne se retrouvent dans la nature. Autres conseils : évitez à tout prix le séchoir et utilisez des détergents biodégradables.

Fin de vie

Fin de vie

Appel au recyclage, au don ou à la revente

Murielle Scherre encourage ses clients à recycler leurs pièces la fille d’O à la fin de leur vie. Le polyester ne demande en effet qu’à être réutilisé. La marque recommande de donner les pièces en parfait état que vous ne portez plus à une amie ou d’en faire don via PACKMEE, qui vend des vêtements usagés et reverse les bénéfices à la bonne cause de votre choix. Vous avez de la lingerie non utilisée que vous préférez revendre ? Contactez la fille d’O pour lui trouver un nouveau propriétaire.

Que veut dire le mot « durabilité » pour vous ?

Murielle Scherre: « La durabilité, c’est pouvoir continuer à faire quelque chose pendant très très longtemps sans abîmer les éléments du processus. C’est pouvoir créer quelque chose qui n’est pas néfaste, mais qui est le vecteur de choses positives et de bien-être. La durabilité, c’est les noces de diamant, pas une histoire d’un soir. J’aimerais voir la durabilité devenir la norme et l’objectif de tous »

Cette page a été créée en février 2021. Curieux d’en savoir plus sur la fille d’O ? Rendez-vous sur www.lafilledo.com et contactez la marque par e-mail ou via le chat.

Murielle Victorine Scherre (fondatrice, gérante et créatrice de la fille d’O)

À quels défis faites-vous face ?

Murielle Scherre : « Nous sommes une marque indépendante depuis 2003. D’une part, cela me rend plus lente que mes concurrents. D’autre part, j’ai une flexibilité incroyable pour réagir à certaines situations. Cette flexibilité me permet de transformer la plupart des défis en caractéristiques qui me permettent de sortir du lot. Opter pour une production belge et 100 % locale est un frein si vous souhaitez faire de gros bénéfices. Mais pour nous, c’est devenu une manière de créer un produit que les gens portent avec aise, parce que nous pouvons surveiller de près chaque étape. Notre seul inconvénient, en tant que petite marque, c’est lorsque nous sommes trop progressistes sur certains aspects. Les fibres de polyamide recyclées ne sont par exemple toujours pas une ressource grand public. Je dois parfois attendre que ces ressources deviennent plus propres et plus intelligentes, parce que je veux travailler avec des matières locales et certifiées Oeko-Tex. Un défi ne peut pas encore être résolu de manière durable ? La meilleure solution est de le relever de manière intelligente. »

Quelle(s) leçon(s) souhaitez-vous partager ?

Murielle Scherre : « Ce n’est pas que notre lingerie, mais tout notre modus operandi qui est transparent. Et c’est ainsi que les choses doivent être. Il vaut mieux s’excuser que demander la permission. »

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