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FFDI (Furore)

Qui est... FFDI ?

Flanders Fashion Design International (FFDI), ça vous dit quelque chose ? Quoi qu’il en soit, vous allez certainement reconnaître l’une des quatre marques que cette entreprise a prises sous son aile : Julia June, Her. (anciennement Giovane), Amania Mo et Furore. Alliant savoir-faire essentiel et profonde passion du métier, FFDI imprime sa marque sur le paysage de la mode belge depuis plus de cinquante ans. La durabilité a toujours eu sa place dans l’entreprise, bien que de façon implicite, avec cette équipe qui favorise invariablement « la qualité par rapport à la quantité ». FFDI entretient des relations étroites avec toutes les parties prenantes depuis le premier jour. Ses méthodes de travail reposent sur des liens au long cours avec ses partenaires, en faisant de la recherche d’alternatives durables une ambition partagée.

Avec le lancement de la marque de slow fashion Furore en septembre 2019, FFDI intensifie ses efforts en matière de durabilité, tout en cherchant à étendre cette approche à ses autres marques. Par le biais de son vaste réseau de magasins multimarques et de ses onze boutiques en marque propre, Flanders Fashion Design International encourage les passionnés de mode à investir dans le développement durable de la manière qui leur convient. FFDI n’hésite pas à remettre en question des pratiques répandues dans le secteur de la mode, y compris les siennes.

FFDI (Furore)

Ressources

Ressources

Des matières de grande qualité adaptées au monde d’aujourd’hui, dont 80 % sont produites en Europe

FFDI surveille de près ses partenaires et opte systématiquement pour des fournisseurs qui ont déjà entrepris d’inclure le développement durable dans leurs processus de production. Cela s’applique aux ressources elles-mêmes, mais aussi à la manière dont celles-ci sont produites.

L’équipe s’intéresse également au développement de matières durables, comme le polyester recyclé, le coton biologique, le Tencel®, le bambou, entre autres. Elle demande résolument ces options lorsqu’elle choisit des tissus et passe le marché en revue à la recherche d’alternatives. En ce qui concerne la production des tissus, par exemple, FFDI examine la possibilité de les imprimer avec des encres à base d’eau.

En outre, pour réduire les émissions du transport, la société s’efforce de s’approvisionner en Europe. Aujourd’hui, ce sont déjà 80 % de ses ressources et matières qui proviennent de fournisseurs européens.

En ce qui concerne Furore, l’accent est mis sur des ressources durables, de grande qualité et indémodables qui peuvent avoir une longue durée de vie.

Design

Design

Furore transcende les saisons

Chez Furore, la création durable occupe le devant de la scène. Cela signifie que la marque se tourne vers des matières de qualité qui traversent les saisons, afin de faire face aux défis du changement climatique tout en s’écartant résolument de la fast fashion. Vous trouverez peu de vêtements « d’été » ou « d’hiver » dans les rayons de Furore ; la collection est composée à 70 % d’articles adaptés à toutes les saisons. Cependant, en dépit de leur design intemporel, ces pièces s’accordent parfaitement à l’esprit mode actuel.

Production

Production

Production européenne à 90 % et propre Code de conduite

90 % des articles de FFDI sont produits en Europe. Certaines de ces entreprises de confection sont mêmes détenues par des entités belges. FFDI visite ces entreprises plusieurs fois par an et s’attache à établir des relations à long terme avec leurs propriétaires et leurs employés. Flanders Fashion Design International a élaboré son propre Code de conduite, que tous les fournisseurs doivent signer.

Le travail écologiquement rationnel est dans l’ADN de l’entreprise et l’étape suivante consiste logiquement à officialiser cela. FFDI souhaite ajouter à ses directives de production un chapitre consacré à la responsabilité sociale de l’entreprise et établir une liste de contrôle Santé et sécurité pour les audits d’usine. FFDI envisage de procéder prochainement à des audits de ses principaux fournisseurs tout en choisissant de nouveaux fournisseurs à l’aide d’un questionnaire ou d’une liste de contrôle spécifique.

Vente

Vente

Cintres en matériaux recyclés pour l’ensemble du transport d’ici 2020

FFDI s’efforce de réduire sa consommation de plastique en plaçant plusieurs articles dans la même housse et en fournissant juste la quantité de brochures et de dépliants adaptée à la demande des clients en B2B et finaux. FFDI n’envoie plus ni dépliants ni catalogues. De plus, elle jette un regard critique sur tout son matériel destiné à la mise en vitrine, en essayant de le réutiliser de façon créative lors d’événements et éventuellement dans les showrooms.

FFDI envisage d’aller encore plus loin pour un commerce de détail durable. D’un côté, l’entreprise souhaite utiliser uniquement des sacs, des étiquettes, des brochures et du matériel PDV (le peu qu’elle utilise) fabriqués en papier et en carton certifiés FSC®. D’autre part, elle pense à mettre en place un système de récupération de ses cintres. En 2020, FFDI va passer à des cintres durables fabriqués en WPC (bois composite) pour le transport de ses quatre marques.

Consommation

Consommation

Informer les clientes finales des plans pour le développement durable et les impliquer davantage

FFDI souhaite renoncer aux cadeaux si souvent jetés et les remplacer par des objets plus utiles et durables, comme des brochures avec des conseils de lavage pour l’utilisatrice finale. L’entreprise attache beaucoup d’importance à l’information de ses clientes quant à la manière adéquate d’entretenir leurs vêtements. Cela dit, parvenir à ce que les utilisatrices finales considèrent le développement durable comme une évidence et adaptent leurs comportements en conséquence reste un défi à relever. Après tout, FFDI sait bien qu’elle doit impliquer ses clientes si elle souhaite épargner la planète et adopter des méthodes de travail taillées pour l’avenir. C’est pourquoi elle va encourager ses clients en B2B à mieux expliquer aux utilisatrices finales quels sont les choix dont elles disposent pour entretenir leurs vêtements de manière durable. En les incitant à penser « vert », FFDI espère que ses clientes vont se sentir concernées et se rendre compte que tout le monde peut contribuer à la solution.

Fin de vie

Fin de vie

Le défi : donner une seconde vie aux vêtements

La toute dernière marque de FFDI, Furore, repose sur un design indémodable transposé dans des articles qui peuvent être portés en toute saison. Furore apporte ainsi une réponse à la fast fashion ou mode éphémère. En gardant la qualité au premier plan de ses préoccupations, Furore vend des articles qui peuvent facilement vivre une seconde vie. D’ailleurs, FFDI examine actuellement cette possibilité, pas seulement pour Furore, mais aussi pour ses autres marques.

L’entreprise souhaite montrer à ses clientes finales comment bien prendre soin de leurs vêtements et les inciter à envisager la possibilité de donner les articles qu’elles ne portent plus à leurs filles ou à leurs sœurs.

De plus, chaque saison, Julia June, Amania Mo et Her. ont un objectif zéro stock excédentaire. Lorsque ses boutiques ont trop de stock, la société donne une seconde chance à ces articles dans le magasin d’usine More brands for less de Knokke. FFDI souhaite accentuer ses efforts en la matière et trouver davantage de possibilités de donner une nouvelle vie aux vêtements avec les clientes finales et les clients en B2B.

Veerle Baert (PDG de FFDI)

Que signifie le développement durable pour vous ?

Baert: « Le développement durable est la clé pour pérenniser nos marques et nous assurer que le futur sera humain. C’est un vaste concept, intrinsèquement lié à la qualité. Nous choisissons des articles de qualité qui ont un petit quelque chose en plus et nous ne nous contenterons pas d’autre chose que de finitions haut de gamme. C’est ainsi que nous nous assurons que nos pièces vont durer. Ce que nous avons en tête, c’est définitivement « ils vécurent heureux pour toujours », pas « une histoire d’un soir ». Nous voulons faire notre part et nous refusons de répondre aux sirènes de la fast fashion qui appellent à une mode toujours plus éphémère. À ce sujet, il est également utile de préciser que nous continuons à bâtir des relations stables et durables avec nos partenaires, afin de pouvoir discuter des possibilités ensemble. De plus, nous sommes véritablement attentifs aux personnes. Nous voulons assurer des conditions de travail décentes à nos fournisseurs et aux personnes qui travaillent dans les ateliers, et nous voulons qu’ils sachent que nous apprécions et respectons leur travail. Leur savoir-faire mérite davantage de considération de la part des clientes finales. Enfin, l’atmosphère à FFDI est familiale : notre équipe est très soudée et dévouée, et nous souhaitons que cela reste ainsi, même si chacun est évidemment confronté à ses propres défis. Le changement nécessite de la détermination et FFDI se focalise sur la durabilité pour toutes les parties prenantes, sous des formes différentes et par le biais de divers canaux. »

Veerle Baert (PDG de FFDI)

À quelles difficultés êtes-vous confrontés actuellement ?

Veerle Baert : « La qualité est et a toujours été l’une de nos principales préoccupations. Bien que cela s’inscrive parfaitement en soi dans le concept de développement durable (quand on en prend soin, nos articles durent toute une vie), nous sommes conscients que les défis d’aujourd’hui vont plus loin que le soin apporté à la qualité. Par exemple, la réduction des emballages s’impose et la sélection des matériaux prend de plus en plus d’importance. Il est relativement difficile de trouver des solutions qui concilient tous les facteurs exerçant une influence, mais en tant que société, il relève de notre responsabilité face à la prochaine génération et à la planète de faire le choix du développement durable. Nous optons pour le moins, mais surtout pour le meilleur. »

Quelle est la leçon ou quelles sont les leçons que vous souhaitez partager ?


Veerle Baert : « Nous débordons d’idées. C’est une bonne chose, évidemment, mais en même temps nous avons tendance à rester coincés dans la phase de brainstorming et nous n’arrivons pas à passer rapidement à des actions concrètes. En tant que société, il faut parfois se forcer à prendre une décision, même lorsqu’on pense toujours à d’autres choses, ou à davantage de choses qui mériteraient d’être essayées. La création d’une feuille de route vous donne une certaine tranquillité d’esprit, sans vous ralentir. Cela permet aussi de garder à l’esprit que la durabilité à 100 % est un cheminement long et laborieux, mais que le processus en lui-même et toutes les petites réussites qui l’accompagnent valent également vraiment la peine. »

Cette page a été créée en août 2019. Vous souhaitez savoir où en est FFDI aujourd’hui ? N’hésitez pas à contacter la société à l’adresse info@ffdi.be ou à consulter la page www.ffdi.be/thelab ou www.ffdi.be/ffdilab.

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